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notre meeting du 7 avril 2012

 

Photos de John Hottinger

Vainqueurs / Vaincus - http://www.photohottinger.ch/galeries/sport/12_palezieux/winners/index.html

Les combats - http://www.photohottinger.ch/galeries/sport/12_palezieux/combats/index.html

 

 

Photos d'Alexandre Chatton

http://www.alexandre-chatton.com/Sports/Boxe-Boxing/Meeting-de-Pal%C3%A9zieux-2012/22349758_6cLrgg

 

 

Photos de Natphotos.ch

http://www.nathphotos.ch/

http://www.nathphotos.ch/2012/boxe/index.html

 

Le Messager

Boxe Palézieux

 

Le traditionnel meeting de boxe organisé chaque année à Palézieux par le Boxing-club Châtel-St-Denis a lieu samedi. Douze combats sont à l’affiche, parmi lesquels six boxeurs du club veveysan.

«Cette année, six membres de notre club monteront sur le ring, se réjouit François Gilliand, président du Boxing-club Châtel-St-Denis, qui organise samedi son traditionnel meeting de Palézieux. Cela faisait depuis 1992 que nous n’en avions pas autant. Sur sept boxeurs au bénéfice d’une licence, seule Fanny Mietta a été contrainte de renoncer.» Preuve, s’il en fallait, que le club qui fêtait l’année dernière ses 30 ans se porte mieux que jamais. «D’ici la fin de l’année, nous devrions compter jusqu’à onze licenciés. C’est énorme!» s’étonne le président et entraîneur.

L’avenir appartient aux femmes
Si ce sport, qui figure parmi les plus anciens, semble vivre un renouveau (du moins dans la région), c’est en grande partie grâce à une participation féminine toujours plus importante. «Lorsque j’ai accepté les premières femmes au sein du club, ça a fait sourire pas mal de mes collègues. Ils ne croyaient pas qu’elles avaient leur place dans une salle d’entraî- nement. Vingt ans plus tard, force est de constater qu’ils se trom- paient», relève François Gilliand.

Le meeting de Palézieux sera aussi l’occasion pour plusieurs combat- tants châtelois de faire leurs premi- ères armes. «C’est une volonté du club. Nous n’avons pas programmé de combat pro, mais avons fait la part belle aux débutants. Notre but est de retrouver ces mêmes boxeurs, dans une année, avec cinq ou six combats au compteur. Mais, pour ça, il faut que quelqu’un leur donne une chance.» L’Attalensois Raphaël Digier (18 ans, 58 kg), qui n’a encore jamais combat- tu, sera le premier des régionaux à entrer en piste, et il sera immédia-tement suivi de la Montreusienne Justine Erard (23 ans, 60 kg), dont l’expérience se monte à deux pugilats.

Des juniors aux poids lourds
Nicolas Eienberger (16 ans, 74 kg), contraint de jeter l’éponge lors de son premier combat la semaine dernière contre le champion suisse, affrontera cette fois-ci un débutant. Bojan Todosjevic (28 ans, 68 kg, 6 combats) fera son retour après un break d’une année et affrontera Robert Barbezat, un boxeur expérimenté et talentueux. Michaël Celeschi (25 ans, 74 kg, 17

 

combats) se mesurera au champion suisse de sa catégorie Marzio Franscella, et Stéphane Oberson (27 ans, 100 kg, 9 combats) clora le meeting dans un combat de poids lourds, contre le Luganais Janakan Sabaratnam.

De plus, certains affrontements risquent de rester longtemps dans les mémoires des spectateurs. «Quali- tativement et techniquement parlant, j’attends beaucoup des combats entre Evariste Djodji et le champion suisse Seid Dzemaili, ainsi que de celui entre Pramvera Chappa (qui a battu Fanny Mietta la semaine dernière, n.d.l.r.) et la Bulloise Caroline Dousse», dévoile François Gilliand. En outre, des démonstrations de Krav maga et de tissu aérien agrémenteront la soirée.

Xavier Fernandez

 

 

 

 

Articles du meeting de Châtel-St-Denis

 

«J’ai cogné, mais ce mec est un bulldozer»

 
Grosse déception pour François Gilliand après la défaite de son poulain Michaël Celeschi au meeting de Palézieux. Le Bullois Stéphane Oberson s’impose chez les super-lourds. Deux jolies victoires chez les jeunes Glânois.
 

PAR KARINE ALLEMANN


Face à Marzio Franscella, Michaël Celeschi prenait les coups, mais c’est son entraîneur qui était k.-o. debout. Samedi soir à Palézieux, François Gilliand attendait tellement de ce combat qu’il a douloureusement vécu les trois rounds où son poulain n’a pas pu faire parler son talent. Un talent perçu il y a quelques semaines en France: «Je voulais tellement montrer le Michaël que je connais à l’entraînement. Après sept ans à bosser ensemble, ce qu’il a montré en France était fabuleux. Mais, ce soir, tout s’effondre.»
Pour ce meeting, l’entraîneur-président du BC Châtel-Saint-Denis avait en effet lancé un immense défi à son poids moyen: un adversaire deux fois plus expérimenté (35 combats) et habitué à boxer dans la catégorie supérieure. François Gilliand n’a-t-il pas visé trop haut? «Non! Que Michaël perde n’est pas grave. Le problème est qu’il n’a pas boxé du tout. Alors qu’il s’était conduit comme un chef aux championnats de Suisse et qu’il a été fantastique en France. Trois kilos de différence, ce n’est rien. A la salle, il boxe contre Stéphane Oberson (n.d.l.r.: poids lourd de 97 kg). Et il lui met une raclée! Ce soir est une grande tristesse pour moi.»
Qu’en pense le principal intéressé? «J’étais un peu crispé, avec tout ce monde qui venait me voir avant le combat, reconnaît Celeschi. Mais pas au point d’être paralysé. Physiquement, j’étais bien, mais j’avais les jambes plus lourdes que d’habitude.»
Comment le charpentier-ébéniste de Rue a-t-il vécu le combat? «Franscella a frappé fort et il m’a bien travaillé au corps. Moi aussi, j’ai essayé de cogner. Mais ce mec est un bulldozer! Je l’entendais encaisser le coup, mais pas moyen de le faire bouger.»
Dans la troisième reprise, le Châtelois a même été compté deux fois. «C’était un peu rapide. Franchement, je n’étais pas sonné du tout. Mais, vu comme il frappait fort, j’ai serré les dents pour aller au bout du combat et je suis heureux d’y être parvenu.»


«Je remettrai ça!»
Ce match devait être un test pour le nouveau fer de lance du club. Alors, qu’a-t-il appris? «Il aurait fallu que je le fasse tourner et que je le feinte avec trois ou quatre enchaînements. Mais je n’ai pas réussi. Le mec était vraiment puissant et il a pris le dessus, je me suis laissé écraser. Toutefois, je n’ai pas de regret. Je remettrai ça une prochaine fois!»
Michaël Celeschi a 24 ans et l’avenir devant lui. Mais encore bien des paliers à franchir. Devenir prophète en son pays en est un. Reproduire dans un combat officiel ce qu’il sait faire dans l’anonymat d’une salle d’entraînement en est un autre.

 

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Oberson: «Il m’a retroussé le nez deux fois»
Sans combat depuis sa finale aux championnats de Suisse en novembre 2010, un nouveau travail d’instructeur à l’école de police de Savatan, quelques kilos en trop et une petite fille qu’il dorlote depuis six mois: Stéphane Oberson (à gauche) n’a pas eu la préparation idéale pour le combat de samedi. Pourtant, face au Tessinois Janakan Sabaratnam, pas franchement en forme non plus, le Bullois a offert la seule victoire de la soirée au club châtelois. «Comme entraînement, j’ai fait quelques séries d’escaliers à l’école secondaire de Bulle. Les jambes, ça allait. Mais les bras un peu moins bien», sourit Oberson.
Son adversaire, annoncé à 107 kg sur la balance, lui a-t-il fait mal? «Il m’a retroussé le nez deux fois sur uppercut! Mais cela ne m’a pas sonné outre mesure. Ça m’a surtout donné un avertissement, j’avais intérêt à rester vigilant.» Face à un adversaire plus expérimenté que lui (29 combats contre 10 pour Stéphane Oberson), le Bullois semble avoir pris des risques qui se sont avérés payants à la fin. «Des risques? Ils étaient dus à la fatigue plus qu’à la tactique (rires)!»
Prochain objectif pour le super-lourd? «Les championnats de Suisse, mi-novembre. Je ne sais pas encore si je vais m’aligner en super-lourd ou en lourd. A voir selon les adversaires. Mais, de toute façon, je vais y aller pour viser le titre!» KA

Résultats meeting de Palézieux
Jérôme Dougoud (la Glâne) - XXX (Villars-sur-Glâne) 3 juges à 0.
Bielel Medani (la Glâne) - Nicolas Hahlen (Monthey) 3-0.
Raphaël Digier (Châtel-Saint-Denis) - Ali Hafaz (Octodure) 0-3.
Caroline Dousse (Bulle) - Pramvera Chappa (Martigny) 1-2.
Nicolas Eienberger (Châtel-Saint-Denis) - Anguel Roque (Zurich) 0-3.
Tcharles Per Mendes (Octodure) - Nicola Bigotta (Locarno) 3-0.
Justine Erard (Châtel-Saint-Denis) - Valérie Ntsama (Neuchâtel) 1-2.
Steve Baudin (Lausanne) - Zeqa Riza (Winterthour) 3-0.
Evariste Djodji (Villars-sur-Glâne) - Seid Dzemaili (Zurich) 1-2.
Anaïs Kistler (Lausanne) - Ornella Domini (Genevois) 2-1.
Bojan Todosjevic (Châtel-Saint-Denis) - Robert Barbezat (Martigny) perd après jet de l’éponge.
Michaël Celeschi (Châtel-Saint-Denis) - Marzio Franscella (Ascona) 0-3.
Stéphane Oberson (Châtel-Saint-Denis) - Janakan Sabaratnam (Lugano) 3-0.

 

 

"Quand tu montes sur le ring, tout devient difficile"

 
Après deux ans de galère personnelle, Michaël Celeschi a pris un deuxième départ. Ses entraîneurs lui ont lancé un immense défi: affronter un champion de Suisse. Une belle affiche, samedi soir à Palézieux.

PAR KARINE ALLEMANN


A 20 ans, on devrait juste avoir pour souci de choisir le bistrot où aller boire un verre le samedi soir. Michaël Celeschi, lui, a dû faire face au cancer des os de son amie. Quelques mois de relation et, déjà, un couperet au-dessus de leurs jeunes têtes. Deux ans de combat, pas sur le ring, mais au côté de sa copine, pendant lesquels la boxe est passée après tout le reste.
Aujourd’hui, l’histoire s’est bien finie. Son amie est guérie et Michaël Celeschi est de retour aux affaires. Dire que cette épreuve en a fait un meilleur boxeur serait trop simple. Car le Châtelois était déjà bon avant. Mais, forcément, l’épreuve l’a changé. «J’ai mûri, sans doute un peu trop vite. Mais devenir plus responsable, c’est bien pour la boxe. Parce qu’il faut être capable de sacrifier un peu de sa personne pour gagner. S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que, pour monter sur un ring, on n’est jamais assez prêt. Au moindre relâchement, l’autre ne va pas hésiter à te liquider. C’est pour ça qu’il est venu.»
A bientôt 24 ans, le menuisier-ébéniste domicilié à Rue compte à son palmarès 11 succès et 6 défaites. Dont quatre belles victoires de rang depuis la fin 2011. A tel point que ses entraîneurs lui ont lancé un défi pour le meeting de Palézieux samedi soir: affronter le champion de Suisse des mi-lourds Marzio Franscella.
C’est à 17 ans seulement que le Vaudois d’origine a débuté dans un sport qui l’a toujours attiré. «Petit, je me souviens que mon père m’a eu réveillé la nuit pour voir un combat de Tyson ou Holyfield à la télé. Par contre, s’il aimait regarder la boxe, il ne voulait pas que j’en fasse. J’ai réussi à persuader mes parents à 17 ans seulement. Dès les premiers entraînements, j’ai su que c’était exactement ce que je voulais faire. Je n’attendais que ça. Cette confrontation physique avec les autres, je voulais me prouver que j’en étais capable.»
Michaël Celeschi, 1,83 m pour 75 kg, est un bon élève. Appliqué, travailleur, il progresse vite. Mais cette envie de bien faire peut aussi s’avérer pénalisante. «Au moment de monter sur un ring, je n’ai jamais peur de prendre un coup. Par contre, j’ai peur de ne pas réussir à appliquer ce que j’ai appris, d’être paralysé.»


Un ennemi intime
Plus que les mauvais coups ou les blessures – un nez un peu amoché et une perforation d’un tympan pour le Châtelois – la peur de décevoir est un ennemi intime pour beaucoup de
sportifs. «J’essaie de progresser dans ce domaine. Avant, j’angoissais deux semaines avant un combat. Maintenant, ça commence une fois dans le vestiaire. C’est la grande difficulté de la boxe. Rester relaxe, quoi qu’il arrive.»
La boxe passe pour être le sport le plus dur du monde. Car, à la moindre inattention ou baisse de régime, c’est son intégrité physique que le boxeur met en jeu, pas seulement son ego. «Le plus dur, c’est les coups, bien sûr. Et puis, il faut être au top physiquement, sinon c’est trop difficile. Je ne pensais pas que ce serait à ce point. En fait, dès que tu montes sur un ring, tout devient difficile. C’est assez inexplicable, il faut essayer une fois pour s’en rendre compte.»


Une relation de confiance
Dès lors, la relation de confiance avec son homme de coin est primordial. C’est ce qui lie le Châtelois à ses entraîneurs, notamment François Gilliand, son coach principal. «Je ne peux pas dire que c’est un ami, parce que ce n’est pas ce genre de relation. Plutôt un grand frère, que j’écoute et qui me conseille. Il peut être dur avec moi, mais je sais qu’il est juste. Et puis, il me connaît, il me voit évoluer. Je ne pourrais pas fonctionner avec quelqu’un en qui je n’ai pas confiance.»
Si boxer n’a rien à voir avec se battre – il suffit d’assister une fois à un combat pour s’en rendre compte – la détermination de l’athlète est… déterminante. «Dans la salle d’entraînement de Lausanne, il est écrit une phrase que j’aime bien: “Les vrais boxeurs sont des gens ordinaires avec une détermination extraordinaire.” Ça veut tout dire. Parce que, sur le ring, les gens le voient si tu es déterminé, si tu es prêt à tout pour gagner.»


Les moyens de bien faire
Malgré tout, pour beaucoup, le plaisir de frapper et d’être frappé reste incompréhensible. Comment l’expliquer aux sceptiques? «La boxe est le plus beau sport du monde, le noble art! Moi, je suis fier de monter sur le ring, parce que c’est un espace sans tricheur. Tu te mets à nu devant tout le monde. Il n’appartient qu’à toi de prouver ce que tu vaux.»
L’avenir? Le poids moyen de Châtel-Saint-Denis ne l’a pas encore programmé. Un titre de champion de Suisse, l’envie d’une carrière pro: le jeune homme prendra les choses les unes après les autres. En attendant, il s’entraîne cinq fois par semaine.
Le jeune homme a les moyens de livrer un beau combat samedi. A condition qu’il fasse de son pire ennemi sa fidèle alliée. Que sa détermination le porte vers un exploit mérité.
On dit que, pour voir si son athlète est prêt au combat, un entraîneur doit le regarder dans les yeux. C’est ce que fera François Gilliand quand son poulain montera sur le ring. Ce qu’il verra dans les yeux de Michaël Celeschi ne dépendra que de lui.

 

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«La place pour les jeunes»
Le meeting de Palézieux ne présentera plus de combat professionnel, jugé trop onéreux. Loin de le regretter, le président-entraîneur du BC Châtel-Saint-Denis François Gilliand est heureux de laisser la place aux jeunes boxeurs débutants. «Pour quatre d’entre eux, ce sera une première. Nous souhaitons que la musique et le publique les portent sur le ring.»
Ce sera le cas du jeune Raphaël Digier. «Il s’entraîne depuis trois ans, mais il fallait attendre ses 18 ans pour le faire combattre. Techniquement, il est très bon.» Plus routiniers, Bojan Todosjevic et Stéphane Oberson monteront également sur le ring de Palézieux. «Difficile pour moi de me prononcer, note François Gilliand. Ils s’entraînent tous les deux à Savatan (n.d.l.r.: où Todosjevic est une recrue et Oberson instructeur) et quelquefois à Lausanne, avec Bertrand Fellay, qui a réuni l’affiche du meeting.»
Quant à Michaël Celeschi, il sera opposé au champion de Suisse des poids moyens, rien que ça. «Sur le plan technique, Michaël a acquis les bases. Il nous en a donné la preuve en France. C’est pourquoi nous avons choisi un très bon adversaire. S’il réussit à bien boxer, et même à gagner, nous aurons beaucoup moins de soucis pour les championnats de Suisse d’octobre. Et, dans le cas contraire, nous verrons ce qu’il nous reste à travailler.»
Enfin, un combat qui promet d’être explosif va opposer le boxeur de Villars-sur-Glâne Djodji Evariste, 105 kg sur la balance, et le champion de Suisse des lourds Seid Dzemaili (Zurich).
Le tout dans une ambiance «à l’américaine», avec une démonstration de tissus aériens signée Roxane Gilliand, la fille de François, et d’une école lausannoise de krav maga. François Gilliand, qui soigne l’accueil du public et des boxeurs, devrait voir une salle de Palézieux comble et survoltée samedi. KA
Salle polyvalente de Palézieux, meeting du Boxing-club Châtel-Saint-Denis samedi dès 19 h 30

 

News SwissBoxing

Le Meeting de Pâques de Palezieux: la réussite même sans une grande affiche.

Rapport de Gérald Kurth (Foto John Hottinger)

08.04.2012 – Le traditionnel meeting de Pâques du BC Châtel-St-Denis a une fois encore été une grande réussite: à Palezieux, la halle des sports était occupée jusqu’à sa dernière chaise, malgré un programme uniquement de combats amateur et les habituelles absences de Pâques. Cela était certainement dû à la popularité de ce club de boxe dans la région.

Avec beaucoup d’enthousiasme et sportivité, le public a très chaleureusement applaudi les boxeurs de Châtel-St-Denis. Le public a également honoré le Président François Gilliandet son Team du BC Châtel-St-Denis pour tout le travail qu’ils accomplissent tout au long de l’année et aussi pour l’organisation de ce traditionnel meeting. La fidélité des sponsors est aussi une belle expression de la cohésion locale entre le canton de Fribourg et la région de la Veveyse Oron-Lavaux. L’interaction de tous ces facteurs permet, même si éloigné des grandes villes du bord du lac Léman, de mettre sur pied des manifestations saines, qui cultivent délibérément les ambiances familiales. Les personnes sont donc tout de même intéressées même si, comme cette fois, aucun combat professionnel n’était proposé et que les performances étaient de qualité moyenne. L’attention du public a aussi été attirée pendant les pauses : un spectaculaire numéro d’acrobatie aérienne avec les rubans et deux fortes démonstrations de Krav Maga, art martial de défense perfectionné par l’armée israélienne.

 

 

 

 

 

 

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